Des vacances essentielles

Oui je sais qu’il ne faut pas faire d’amalgames ni tout mélanger.

Mais malgré la distance que j’ai pris avec les média classiques, entendre à longueur de journées que je suis une activité non essentielle m’a laissé entendre puis penser que finalement je devenais non essentielle.

Quand les toiletteurs pour chiens avaient le droit d’ouvrir pendant le 3e confinement mais pas les esthéticiennes, la question pouvait se poser, non?

Heureusement que je suis bien entourée car j’ai un peu perdu pied dans mon salon de massages tout beau tout neuf à attendre qu’une poignée de personnes dans un bureau parisien décide sur la base de méta-données à autoriser ou non l’ouverture de mon activité non essentielle.

Après plusieurs jours de marche à travers les magnifiques paysages altiligériens, j’ai décidé d’adapter ma vie à une prochaine crise sanitaire et devenir moins vulnérable.

Pour continuer à masser avec plaisir, attention et empathie, j’ai besoin d’être sur mes bases. Je les ai retrouvé cet été.

Encore quelques petits détails à mettre en œuvre et dans 2 ans, j’aurai mes appuis.